Les consommateurs font de plus en plus attention à ce qu'ils choisissent au restaurant. C'est le moment de revisiter les options offertes.
Il semble qu’on assiste en ce moment à une métamorphose des plats principaux. Les initiatives comme les « lundis sans viande » et les études qui démontrent que les protéines végétales pourraient contribuer à réduire le risque de maladies cardiaques et d’obésité y sont sans doute pour quelque chose. En fait, selon le rapport Vegetarian Sources of Protein de l’Academy of Nutrition and Dietetics, ces protéines commencent à se tailler une belle place au centre de l’assiette.
Cette tendance au partage de l’espace traditionnellement réservé aux protéines animales est aussi dictée par les attentes du consommateur, qui choisit de plus en plus consciencieusement ses aliments et veut savoir ce que contient son assiette. Bien sûr, les protéines animales ne disparaîtront pas pour autant du portrait, mais pour éviter de rater de belles occasions, on doit à tout prix suivre l’évolution des tendances.
Les avantages du changement
De nombreux consommateurs en quête d’aliments sains se tournent vers les protéines végétales, car celles-ci contiennent généralement moins de gras saturés ainsi que plus de fibres et de nutriments que la viande. Et quand on les accompagne de légumes vert foncé comme le chou frisé ou le brocoli, qui sont tous deux de bonnes sources de calcium et de vitamine D, les protéines végétales peuvent aussi contribuer à la santé des os.
Il faut toutefois savoir que de nombreuses protéines végétales contiennent du soya. Quand c’est le cas, on doit l’indiquer sur le menu, puisque beaucoup de gens y sont allergiques. En fait, d’après Santé Canada et l’Agence canadienne d’inspection des aliments, au Canada, le soya compte parmi les dix allergènes les plus courants. Les autres principaux allergènes sont les œufs, le lait, la moutarde, les arachides, les produits de la mer, le sésame, les sulfites, les noix et le blé. Lorsqu’on sert des plats à base de protéines végétales, on doit aussi veiller à ce que la taille des portions soit suffisante. Voici les recommandations de Santé Canada :
- Haricots, lentilles et houmos, 175 ml (¾ tasse)
- Noix et graines (écalées), 60 ml (¼ tasse)
- Beurre d’arachides ou de noix, 30 ml (2 c. à soupe)
Idées de menu et autres questions
Pour répondre à la demande, voici quelques idées simples à explorer :
- Hamburger végétarien : Ajoutez-y votre propre mélange d’épices, une sauce de votre cru ou une garniture de légumes unique pour créer un plat bien alléchant.
- Délice de légumineuses : Concoctez un plat coloré qui regorge de lentilles et de fruits et de légumes de saison.
- Combo personnalisé : Encouragez vos clients à se créer un repas à partir de plats d’accompagnement que vous offrez déjà : riz aux haricots, légumes de saison rôtis, salade d’edamame, etc.
La présence croissante des protéines animales au menu offre un autre avantage : elle permet de proposer une expérience dînatoire axée sur la durabilité et la responsabilité sociale, concepts que les consommateurs ont de plus en plus à cœur. Ces derniers veulent savoir d’où viennent leurs aliments, comment ils sont arrivés à eux et s’ils sont bons ou non pour l’environnement. Désormais, nombreux sont ceux qui apprécient beaucoup plus leurs sorties au restaurant quand ils savent vraiment ce qu’ils mangent.
Vous voulez d’autres idées? Service alimentaire Gordon peut vous aider. Nos chefs ont une foule de recettes à vous proposer. Pour en savoir plus, renseignez-vous auprès de votre représentant.
Les meilleurs candidats
Voici quelques protéines végétales faciles à intégrer au menu… en n’hésitant pas, bien sûr, à mettre l’accent sur leurs bienfaits.
Lentilles, pois et haricots secs, pois chiches
Sources de : fibres, fer, potassium et acide folique
Tempeh, tofu, edamame, protéine végétale texturée (protéines à base de soya)
Sources de : calcium, magnésium, fer et zinc
Noix
Sources de : bons gras, notamment d’acides gras oméga-3 et de vitamine E