Dans le paysage multiculturel actuel, les restaurateurs se doivent de comprendre toutes sortes de pratiques alimentaires, notamment les principes de l’alimentation cashère et halale.
Le marché mondial des aliments casher devrait atteindre près de 13 milliards de dollars d'ici 2027, selon une étude de Technavio. L'Amérique du Nord devrait contribuer à plus de la moitié de cette croissance. La consommation d'aliments halal est également en forte hausse; les dépenses devraient passer de 1,27 billion de dollars en 2021 à 2,04 billions de dollars en 2025, selon Statista.
Le régime casher
Pour être considéré comme casher, un aliment doit satisfaire certaines exigences alimentaires décrites dans la Cacherout, le code alimentaire de la loi juive. Quand un symbole casher figure sur un aliment, c’est que celui-ci a été certifié par un organisme. Il est à noter que seuls les ruminants biongulés qui ne sont pas malades sont considérés comme cashers.
Le régime halal
Les prescriptions alimentaires islamiques définissent quels aliments sont halals. Les produits halals correspondent à ceux que les musulmans pratiquants ont le droit de manger, par opposition aux aliments harams, ou interdits. Quand l’emballage d’un aliment porte un symbole halal, c’est que ce dernier a été approuvé par un organisme.
En raison du grand nombre d’ingrédients qu’ils contiennent, les aliments transformés sont souvent difficiles à classer comme strictement halals ou harams. Il est donc important de vérifier l’emballage d’un produit pour voir s’il est certifié halal. Si ce n’est pas le cas, on peut également examiner la liste d’ingrédients pour voir si elle contient des aliments interdits.
En servant des aliments respectant ces préceptes religieux, vous répondrez aux attentes d’une plus vaste clientèle.
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