La population du Canada, riche en diversité culturelle, continue d’évoluer
Selon le recensement canadien de 2021, 23 % de la population totale du Canada est constituée d’immigrants (soit 8,3 millions de personnes). Il s’agit de la huitième plus grande population immigrante au monde, et ce chiffre devrait atteindre 34 % d’ici 2041.
La diversité ethnique du Canada comprend les nouveaux immigrants canadiens, mais aussi les résidents nés au Canada qui s’identifient à la culture et au pays de leurs racines familiales. Les Canadiens s’identifient à plus de 450 nationalités, ce qui porte la diversité de notre pays à 30 % de la population.
La culture influence directement la manière dont les individus se définissent.
Beaucoup de nos résidents âgés qui ont immigré au Canada l’ont fait à un âge avancé et ont donc eu moins de temps pour s’adapter à une nouvelle culture. Bon nombre d’entre eux sont également habitués à vivre avec des membres de leur famille partageant leur culture et ayant pu les aider à intégrer celle-ci à leur environnement. Lors d'un déménagement dans une résidence ou un établissement de soins de longue durée, il est important de fournir ce même type de soutien.
L’un des aspects les plus importants de la culture concerne la nourriture : le contenu des repas, leur moment de la journée, la façon de les manger, ainsi que les gens avec qui nous les partageons. Les célébrations et étapes importantes sont souvent centrées sur ces repas. Les traditions s’articulent autour de la préparation des repas, et les ingrédients utilisés sont parfois porteurs de significations.
La représentation culturelle liée aux repas a une influence considérable sur le bien-être de quelqu’un.
Si un nouveau résident constate que sa culture n’est pas célébrée ou même respectée, ou si son nouvel environnement est radicalement différent du sien, il peut ressentir de la détresse, perdre l’appétit, voire développer des problèmes de malnutrition.
Pour beaucoup, la nourriture est davantage liée à des émotions qu’à un besoin instinctif de se rassasier. Ces émotions comprennent l’amour, le sentiment d’appartenance, le lien avec ses proches, les souvenirs, l’élan de créativité lié à l’élaboration de plats et le sentiment général de joie.
Les aliments que nous utilisons pour nourrir nos aînés devraient refléter ce qu ’ils sont
Afin d’aider nos aînés à entretenir une relation saine avec la nourriture tout en tenant compte de leur identité, il faut considérer les nombreuses façons d’intégrer un aspect culturel aux repas de tous les jours.
L’utilisation d’épices et des sauces du monde entier dans les recettes est un excellent moyen d’ajouter de la polyvalence à des repas simples en apparence. Une pincée de curcuma et de cari dans le bouillon servant à cuire le riz ajoutera une belle touche parfumée à un plat d’accompagnement pour une protéine.
En proposant des plats issus de diverses cultures sous forme de buffet, il est possible de faire preuve d’inclusion et de donner aux résidents l’occasion de goûter à de nouvelles saveurs du monde. Le buffet peut contenir une variété de soupes, allant du pho vietnamien à la noce à l’italienne, en passant par la soupe juive aux boulettes de matzo, pour n’en nommer que quelques-unes.
Les fêtes constituent l’une des meilleures périodes pour découvrir les plats des autres cultures. Elles peuvent être une merveilleuse occasion de faire découvrir de nouvelles saveurs à des résidents d’origines différentes et ainsi contribuer à la création d’un environnement inclusif. Par exemple, invitez tous les résidents à un festin traditionnel du Nouvel An chinois et terminez les festivités avec une représentation de la danse du dragon.