Les leaders de l’industrie perçoivent l’interdiction comme un problème supplémentaire, après la pandémie et la pénurie de main-d’œuvre
L’interdiction imminente des plastiques à usage unique au Canada donne du fil à retordre aux exploitants de services alimentaires; ceux-ci doivent rapidement remplacer les articles jetables par des solutions durables.
L’interdiction est entrée en vigueur en décembre 2022 et la vente de ces articles sera interdite à partir de décembre 2023 afin de donner aux entreprises canadiennes le temps de faire la transition et d’épuiser leurs stocks existants.
Barry Fraser, spécialiste des produits non alimentaires basé dans l’est du Canada, , travaille en étroite collaboration avec les restaurateurs qui ont exprimé leur frustration à propos des restrictions.
«Bon nombre d’entre eux ne sont pas certains de ce qui est permis désormais», explique Barry Fraser.
Il a récemment organisé une table ronde avec une quarantaine de clients pour les informer sur les restrictions. De nombreuses questions ont été posées sur ce qui pouvait ou ne pouvait pas être utilisé.
«Certains récipients ne peuvent pas être utilisés par les restaurants, par exemple, mais peuvent encore servir dans les épiceries, précise-t-il. Les restaurants ont davantage de restrictions.»
The ban will cover items like checkout bags, cutlery, straws, and food-service ware made from or containing plastics that are hard to recycle, with a few exceptions that meet healthcare industry requirements. Single-use plastics make up most of the plastic waste found on Canadian shorelines. Up to 15 billion plastic checkout bags are used each year and approximately 16 million straws are used every day, according to CNBC. A ban on plastic ring carriers will begin in June.
Les restaurateurs perçoivent l’interdiction comme un obstacle de plus à franchir
Il y a d’abord eu la pandémie, puis la pénurie de main-d’œuvre, et maintenant, l’interdiction des plastiques. Les exploitants de services alimentaires ont été confrontés à bien des obstacles ces dernières années, selon Barry Fraser.
«Notre secteur est extrêmement vulnérable en ce moment. Il vient de traverser la pire période de son histoire, relate-t-il en évoquant la pandémie. La main-d’œuvre est également un problème énorme.»
Restaurant Canada, une association nationale à but non lucratif représentant l’industrie des services alimentaires, a fait écho à ces propos dans un article récemment publié.
«Les articles à usage unique représentent un défi particulier pour les exploitants de services alimentaires, car les Canadiens se tournent de plus en plus vers les livraisons et les plats à emporter», peut-on y lire.
L’article indique que l’augmentation des coûts liés à l’interdiction est estimée à 125 %, et l’association juge insuffisante l’offre de produits durables pouvant remplacer le plastique.
Mais Barry Fraser explique que de nouveaux produits, dont ceux de marque Re.Source, font constamment leur apparition sur le marché. Et pour se prémunir contre les problèmes futurs, il suggère aux exploitants de «commencer dès maintenant à s’adapter à l’interdiction».
«Il faut montrer à la clientèle que l’on s’efforce de prendre les mesures nécessaires, et parler de ces changements haut et fort, suggère-t-il. Il faut tenir compte de la perception de la clientèle. On ne veut surtout pas être surpris à utiliser les mauvais articles en plastique. Il suffit d’une seule personne pour porter atteinte à notre réputation.»
Re.Source : une solution sûre et durable
MacKenzie Cantu, co-responsable de catégorie, emballages jetables et articles de service, Amérique du Nord, soutient que même si la majorité des restaurateurs sont au courant de l’imminence de l’interdiction, celle-ci a quand même été une surprise pour certains.
«Même si l’information a été diffusée de différentes manières, elle leur semble encore nouvelle. Maintenant que l’heure approche et que les produits interdits s’épuisent, ils entrent en mode panique», souligne-t-elle.
Selon MacKenzie Cantu, les exploitants devraient envisager de se tourner vers Re.Source, qui propose un certain nombre de produits de remplacement adéquats.
«Le fait que nous proposions Re.Source à cette phase de l’interdiction sera utile à certaines entreprises», dit-elle.
Mais il reste des exploitants qui ne se sentent pas pressés de passer à l’action.
Peter Woudwyk, spécialiste de catégorie, emballages et articles de service jetables, Amérique du Nord, soutient que le changement est difficile, mais nécessaire pour qu’un restaurateur demeure pertinent dans l’industrie.
«Les clients n’ont pas envie de changer leurs emballages, soutient-il. Ils doivent toutefois le faire le plus tôt possible, car les produits visés par la réglementation s’épuisent. Certains auront donc une mauvaise surprise quand ils ne seront plus disponibles du tout.»
Selon Barry Fraser, les produits proposés par Re.Source sont éprouvés et bons pour l’environnement.
«Le message de Re.Source est à propos, fait-il remarquer. Les produits que nous offrons seront adéquats même après la prochaine interdiction.»